JURY – COMPÉTITION DOCUMENTAIRE de création 




Abigail DisneY

Productrice, cinéaste philanthrope 
(Etats-Unis) - présidente du Jury 


Cinéaste, productrice, philanthrope et activiste passionnée, Abigail Disney consacre sa vie à la justice sociale, aux processus de paix et au pouvoir des femmes. C’est le cas dès son premier film, Pray the Devil Back to Hell, consacré à la Prix Nobel libérienne Leymah Gbowe. En 2009, elle crée Fork Films, et produit la série Women, War and Peace, Citizen Koch, qui attaque le « Tea Party », The Invisible War, qui dénonce les abus sexuels dans l’armée, puis Cameraperson, Oscar du meilleur documentaire. En 2015, elle réalise The Armor of Light, qui dénonce les liens entre le lobby-pro armes et les chrétiens évangéliques. Elle a publiquement dénoncé les baisses d’impôts dont elle va bénéficier aux États-Unis, tout comme la misogynie et le racisme de son grand-oncle, Walt Disney. Avec un collectif de femmes engagées, elle a récemment crée Killer Contents.







Sharmeen Obaid Chinoy 

Cinéaste, journaliste (Pakistan) 


Née à Karachi, au Pakistan, Sharmeen Obaid Chinoy est l’une des cinéastes les plus influentes d’Asie centrale. Deux fois lauréate de l’Oscar du meilleur court documentaire, ses films abordent de front des thèmes brûlants dans son pays, comme les crimes d’honneur (Saving Face, Oscar 2012 et A Girl in the River, Oscar 2016), les personnes transgenres (Transgenders : Pakistan’s Open Secret), les enfants soldats talibans (Children of the Taliban), et la Charia (Song of Lahore). En 2012, le magazine Time l’inclut dans sa liste des cent personnes les plus influentes du monde. En 2017, elle est la première artiste invitée à présider le World Economic Forum de Davos. La même année, elle reçoit le prestigieux Knight International Journalism Award à Washington, pour son talent, son courage et pour l’impact profond que ses films ont eu au Pakistan.








Marie-Pierre Gracedieu 

Editrice chez Gallimard (France) 


L’Auvergnate Marie-Pierre Gracedieu signe à 40 ans un parcours impressionnant, aux côtés des plus grandes plumes internationales. Elle fait ses débuts chez Stock, comme responsable de La Cosmopolite, jusque là dédiée à des légendes comme Stefan Zweig et Virginia Woolf. Dès son arrivée, elle ouvre la collection à des auteurs contemporains, dont Sofi Oksanen et son thriller Purge, qu’elle fait découvrir en France. En 2012, Antoine Gallimard la nomme responsable du domaine anglo-saxon. Curieuse, piquante, infatigable et passionnée, elle édite Chimamanda Ngozi Adichie, Taiye Selasi, Hisham Matar, Jessie Burton, Jonathan Coe, Arundathi Roy, et le roman La Ville gagne toujours de Omar Robert Hamilton, publié ce mois-ci en partenariat avec le FIFDH.







Omar Robert Hamilton 

Ecrivain, vidéaste (Egypte, Royaume-Uni) 


Anglo-égyptien, Omar Robert Hamilton a grandi à Londres. En 2011, alors que l’Egypte se dresse contre le régime de Moubarak, il part au Caire et cofonde le collectif Mosireen. En toute liberté, ils postent des photos, réalisent des vidéos et documentent les manifestations, les journées de luttes et les exactions policières. Ce sentiment d’urgence, ce courage, cette intensité et ces espoirs fracassés sont la trame de son tout premier roman, La ville gagne toujours qui, après avoir remporté un immense succès dans le monde anglo-saxon, est édité ce mois-ci par Gallimard, en partenariat avec le FIFDH. Omar Robert Hamilton a également publié de nombreux articles dans The Guardian et The London Review of Books, et fondé le Festival de Littérature de Ramallah.







Christian Lutz 

Photographe (Suisse) 


Les images de Christian Lutz sont exposées dans le monde entier. Il se fait connaître en 2007 avec Protokoll, une plongée toute personnelle dans les coulisses de la politique suisse. En 2011, le Grand Prix Images Vevey lui permet de partir sur la piste du pétrole au Nigéria : Tropical Gift remporte le Swiss Press Photo. Un an plus tard, In Jesus’s Name lui vaut les foudres de l’Eglise évangélique ICF de Zürich. Le livre est retiré des ventes mais inspire à Lutz une saisissante exposition au Musée de l’Elysée. L’été dernier, Insert Coins, qui montre le revers de Las Vegas, a été présenté à Arles. Depuis quatre ans, il sillonne l’Europe et la Suisse pour documenter les foyers du populisme et de la montée de l’extrême droite.








JURY – compétition FICTION






Aïssa Maïga 

Actrice (France) – présidente du Jury 


Fille d’un père malien et d’une mère sénégalaise, Aïssa Maïga grandit à Paris et s’intéresse très jeune au cinéma. Son éclectisme la mène de comédies populaires en films d’auteur auprès de cinéastes tels que Alain Tanner, qui lui offre le rôle de Lila dans Jonas et Lila, à demain, Michael Haneke, Cédric Klapisch, Claude Berri, Michel Gondry, mais aussi Julien Rambaldi (Bienvenue à Marly-Gomont) et Lucien Jean-Baptiste (Il a déjà tes yeux). Son rôle dans Bamako, d’Abderrahmane Sissako, lui offre une nomination dans la catégorie Meilleur espoir féminin aux Césars. On la verra bientôt aux côtés de Chiwetel Ejiofor dans The Boy Who Harnessed the Wind, mais aussi dans The 20£ dream d’Andy Okoroafor, Comatose de Mickey Dube et dans la série Le rêve français. Elle est marraine de l’AMREF, première ONG de santé publique en Afrique et ambassadrice pour Estée Lauder.







Khalo Matabane 

Cinéaste (Afrique du Sud) 


Khalo Matabane est un artiste prolifique et l’un des plus fins observateurs des mutations de son pays, l’Afrique du Sud. En 2007, Conversations on a Sunday Afternoon, qui aborde la question des migrations, est sélectionné à Berlin. Sa série When We Were Black lui a valu de nombreux prix, dont la meilleure fiction TV et meilleur réalisateur aux South African Awards. Son superbe State of Violence, une ode à la mémoire sombre de son pays, a rencontré un important succès international. Nelson Mandela : The Myth & Me a remporté le Prix du Jury à l’IDFA, à Amsterdam. Il a présenté lors de la dernière édition du Festival de Toronto, l’envoûtant The Number, autour des gangs dans les prisons d’Afrique du Sud.








Teresa Villaverde 

Cinéaste, productrice (Portugal) 


Teresa Villaverde est l’une des têtes de proue de la génération de cinéastes portugais des années 1990. Elle continue à connaître un vaste succès critique, en signant des films bouleversants, à la cinématographie impeccable, et empreints d’une profonde fibre sociale. En 1989, son premier film Idade Maior est couronné de prix. Trois ans plus tard, Maria de Medeiros est sacrée Meilleure Actrice à Venise grâce à Tres Irmaos. Acclamé à Cannes en 1998, Os Mutantes sera distribué dans le monde entier. Son dernier film, Colo, a été présenté à la Berlinale. Il propose une radiographie tendre et tragique de la crise économique au Portugal et de ses conséquences sur la classe moyenne. Villaverde a également fondé la société de production Alce Filmes.








Philippe Cottier 

Avocat (Suisse) 


Philippe Cottier est un avocat suisse. Membre du conseil de la Fondation Hélène et Victor Barbour depuis 1995 et Secrétaire du Conseil de la Fondation depuis 2005, il représente celle-ci dans les différentes activités culturelles qu’elle déploie. Il a toujours porté un intérêt particulier au cinéma et sa participation au Jury du Grand Prix fiction offert par la Fondation Hélène et Victor Barbour pour l’édition 2018 du FIFDH s’inscrit dans la continuité de son travail.







PRIX COMPÉTITION DOCUMENTAIRES DE CRÉATION 



Grand Prix de Genève 

doté de 10’000 CHF 
Offert par la Ville et l’Etat de Genève 
Décerné par le Jury international 

Prix Gilda Vieira de Mello, 

en hommage à son fils Sergio 

Vieira de Mello, doté de 5’000 CHF 
Offert par la Fondation Barbara Hendricks pour la Paix et la Réconciliation 
Décerné par le Jury international 


Prix du Jury des jeunes

doté de 500 CHF
 Offert par Peace Brigades International (PBI) 




COMPÉTITION FICTION 



Grand Prix fiction 

doté de 10’000 CHF 
Offert par la Fondation Hélène et Victor Barbour 
Décerné par le Jury international 

Prix du Jury des jeunes 

doté de 500 CHF 
Offert par la Fondation Eduki 




COMPÉTITION GRANDS REPORTAGES 



Prix de l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) 

doté de 5’000 CHF 
Décerné par le Jury de l’OMCT 
Attribué à un cinéaste dont le film témoigne de son engagement en faveur des droits humains, pour soutenir l’écriture de son prochain film. 

Prix des Jury en milieu carcéral HUG – Hôpital de jour, prison de la Brenaz, de Champ-Dollon et de la Clairière 

Récompense trois productions suisses et française.