Hommage à Keywan Karimi
En Iran, cinéaste est un métier à risques. Keywan Karimi en a fait l’amère expérience: en 2015, il est condamné par le tribunal révolutionnaire islamique à 6 ans de prison, dont 5 avec sursis, et 223 coups de fouet pour « propagande contre le fonctionnement du régime gouvernemental » et « insulte envers le sacré ». Son crime ? Writing on the Walls, un documentaire de 60 minutes à propos des graffitis de Téhéran qui n’a jamais été projeté en Iran. Il est incarcéré depuis le 23 novembre 2016 à Evin, et rejoint ainsi la longue liste des artistes iraniens condamné.e.s pour leur travail.
Le FIFDH lui dédie sa 15ème édition, et projettera
sa première fiction, Drum, tournée il y a quelques mois dans la clandestinité et présentée à la Semaine de la Critique lors de la dernière Mostra de Venise.