Rencontres avec des cinéastes LORS de la 14ème édition du festival

Rencontre avec Nabil Ayouch
Rencontre avec Ece Temelkuran
Talking Heads - Brillante Mendoza
Rencontre avec Joachim Lafosse
Rencontre avec Amos Gitaï

Rencontre avec NABIL AYOUCH




Cinémas du Grütli - Salle Simon | lundi 7 mars à 20h30


A l’issue de la projection de Much Loved, Nabil Ayouch viendra échanger avec le public du FIFDH dans le cadre d’une discussion publique modérée par Mathieu Menghini, historien et practicien de l’action.


En abordant les sujets les plus sensibles, le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch incarne depuis une quinzaine d’années le renouveau, la vitalité et l’indocilité du Septième art d’aujourd’hui. Célébré à Cannes au printemps 2015, son dernier long-métrage sur la prostitution à Marrakech a déclenché une violente polémique avant d’être interdit au Maroc.


Le film sortira en salles en Suisse romande le 16 mars.

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Rencontre avec Ece Temelkuran



Maison de Rousseau et de la littérature | LUNDI 7 MARS À 20H00


Journaliste et auteure, Ece Temelkuran parlera de son nouveau livre, A quoi bon la révolution si je ne peux danser (éd. Lattès, 2016), et de façon plus générale de la liberté d’expression en Turquie à travers les médias sociaux et traditionnels.

"Sur le toit d’une terrasse à Tunis, quatre femmes se retrouvent par hasard, et tandis que résonnent les youyous suraigus d’un mariage elles bavardent, boivent du whisky, assistent à un feu d’artifice."

Née à Izmir en 1973, Ece Temelkuran est l’une des journalistes politiques les plus connues dans son pays. Elle est aussi l’auteure d’une douzaine de livres, romans, poèmes ou essais, qui abordent des thèmes controversés dans la Turquie actuelle tels que la question kurde, l’Arménie, ou les prisonniers politiques. Ece Temelkuran est lauréate de nombreux prix journalistiques, et publie régulièrement dans des médias internationaux tels que Le Monde diplomatique ou The Guardian.

La modération sera assurée par Annyssa Bellal, docteure en droit international, spécialisée en droits humanitaires et droits de l’homme.

La rencontre aura lieu en anglais, avec traduction simultanée en français.

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TALKING HEADS DE BRILLANTE MENDOZA




JEUDI 10 MARS À 18H30 | ESPACE PITOËFF - THÉÂTRE PITOËFF


Conférence en collaboration avec la Head-Genève
Conversation avec Jean Perret, responsable du Département Cinéma / cinéma du réel de la HEAD–Genève

Véritable référence du cinéma d’art et d’essai d’aujourd’hui, le cinéaste philippin Brillante Mendoza se distingue par une recherche esthétique et une approche formelles très personnelles et exigeantes.


D’abord publicitaire, Brillante Mendoza commence sa carrière de réalisateur à 45 ans. Depuis lors, il a réalisé plus de vingt films en dix années, des longs-métrages, en majorité des fictions, mais aussi des documentaires, des courts, un épisode pour une série de télévision... Célébré par la critique, il traite de sujets tels l’homosexualité tarifée (Le Masseur, 2005, primé au Festival international de Locarno), la vie dans un cinéma porno (Serbis en 2008) ou la filiation (John John en 2007). Il aborde également la problématique de la mafia à Manille dans Kinatay qui sera récompensé du Prix de la mise en scène à Cannes en 2009. En 2012, il réalise Captivedans lequel Isabelle Huppert tient un des rôles d’une des otages d’un groupe armé au Sud des Philippines.


Proche des gens et de leur quotidien, souvent frontal dans son approche, Brillante Mendoza sait aussi toucher la magie secrète des situations qu’il met en scène, de leur sensualité. Inscrite dans les réalités des Philippines, son œuvre prend fait et cause sur des modes indirects, mais omniprésents, à la critique du système politique philippin et des valeurs qui y sont attachées.


Son dernier film Taklub est en compétition au Festival et sera projeté en sa présence le jeudi 10 mars à 21h.

Suivez le débat en direct et proposez vos questions.


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RENCONTRE AVEC JOACHIM LAFOSSE



Espace Pitoëff - Théâtre Pitoëff | vendredi 11 mars à 21h15

A l’issue de la projection Les Chevaliers Blancs

Co-présentée par l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL)
Modérée par Lionel Baier, cinéaste, responsable du département cinéma de l’ECAL

Né en 1974, le réalisateur Joachim Lafosse est également l’auteur, entre autres, de Nue Propriété (2006) avec Isabelle Huppert et Jérémie Rénier, Elève libre (2008) et A perdre la raison (2012), avec Tahar Rahmi et Niels Arestrup, qui ont tous connu un immense succès critique.


Dans Les Chevaliers blancs, Jacques Arnault, président de l’ONG Move for kids, persuade des familles françaises en mal d’adoption de financer une opération d’exfiltration d’orphelins d’un pays d’Afrique dévasté par la guerre. Après avoir traité de l’infanticide dans le formidable A perdre la raison, le réalisateur belge Joachim Lafosse plonge dans l’affaire réelle de l’Arche Noé au Tchad, et raconte une France qui a mal à son passé colonial, entouré d’un casting prestigieux : Vincent Lindon, Louise Bourgoin, Valérie Donzelli, Reda Kateb.


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RENCONTRE AVEC Amos Gitaï



Grütli - Salle Simon | dimanche 13 mars à 17h 

A l’issue de la projection de Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin

Co-présenté par la Cinémathèque Suisse

En présence de Amos Gitaï, cinéaste, et Marie-José Sanselme, co-scénariste.


Discussion animée par Serge Toubiana, journaliste et critique, ancien directeur de la Cinémathèque française


4 novembre 1995. Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, l’homme des accords d’Oslo et Prix Nobel de la Paix, est assassiné à Tel Aviv après un discours pour la paix. Son assassin est un étu- diant, juif religieux d’extrême-droite. Vingt ans après, le cinéaste Amos Gitaï revient sur cet événement traumatisant avec un nou- vel éclairage. Replaçant l’assassinat dans son contexte politique et sociétal, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin mêle reconstitutions fictives et images d’archives pour un thriller politique qui réinvente une certaine forme de cinéma.


Le film sortira en salles en Suisse romande le 16 mars.

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